Comment rester tendance en 2025 avec le diamant synthetique ?

Le marché mondial des bijoux en diamant était évalué à 356,04 milliards de dollars en 2024 et pourrait atteindre 478,81 milliards d’ici 2030, soit une progression annuelle moyenne de 5,22 %. Cette dynamique s’explique par la hausse du pouvoir d’achat et par l’évolution des préférences, surtout dans les économies émergentes. Pour beaucoup, le diamant demeure un repère intemporel, symbole d’amour et de réussite. De plus, la question environnementale devient un critère incontournable : les nouvelles générations scrutent désormais l’empreinte carbone avant de passer à la caisse. Les avancées technologiques – notamment le diamant synthetique – proposent aujourd’hui des pierres plus abordables et plus durables. Pour nombre de consommateurs, c’est l’occasion de s’offrir une gemme autrefois hors de portée, sans faire exploser le budget.

À quoi cela ressemble-t-il en chiffres ?

La majorité des acheteurs américains connaissent désormais les gemmes issues de laboratoire et se disent de plus en plus prêts à les choisir, à condition de bien comprendre la différence avec les pierres extraites. C’est l’un des enseignements du rapport « 2025 Industry and Market Insights » du Plumb Club, publié en mai 2025 après enquête auprès de plus de 2 000 consommateurs âgés de 25 à 60 ans.

Ainsi, 84 % des personnes interrogées savent qu’elles peuvent acheter un diamant synthetique. Près de la moitié (49 %) manquent toutefois de confiance pour distinguer un diamant de laboratoire d’un diamant naturel, même si la compréhension progresse : depuis 2023, la part des répondants capables d’expliquer les différences a bondi de 13 points, tandis que celle de ceux avouant « ne rien savoir » a reculé de 15 points.

Mieux : 83 % se disent prêts à recevoir un diamant synthetique pour un bijou « du quotidien », et 74 % l’envisageraient même pour une bague de fiançailles. Signe de normalisation, le nombre de boutiques en ligne qui mettent clairement en avant cette option a doublé en un an.

Qu’est-ce qui motive le choix des acheteurs, au-delà du prix et de la durabilité ?

La personnalisation est devenue le maître-mot. Les clients veulent des pièces uniques, à leur image. Grâce aux outils 3D et aux logiciels de CAO, ils peuvent dessiner eux-mêmes une bague de fiançailles, un cadeau d’anniversaire ou un souvenir familial. On choisit la taille exacte du diamant, le serti, le métal et même une petite gravure symbolique. Les visites virtuelles et les rendez-vous vidéo rendent l’expérience simple et ludique. Quitte à investir, les acheteurs préfèrent surtout que le bijou leur ressemble plutôt qu’il suive une tendance éphémère.

La customisation, nouvelle star des tapis rouges

Ces dernières années, le diamant synthetique n’a plus seulement séduit les éco-conscients : il a conquis célébrités et influenceurs. Dans l’univers glamour des défilés et des cérémonies, ces pierres artificielles brillent, alliant transparence et valeurs éthiques.

Pourquoi cet engouement ? Parce qu’elles se prêtent comme jamais à la personnalisation. Pour une célébrité, chaque détail compte : les bijoux doivent refléter la personnalité et les engagements. Prenons Pamela Anderson, ambassadrice de Pandora : en 2025, elle a arboré des créations sur mesure au Met Gala et aux Golden Globes.

Aux Golden Globes 2025, l’actrice nommée a foulé le tapis rouge parée de plus de 225 pierres. Pandora a spécialement conçu pour elle un collier de 66 carats, des boucles d’oreilles Triple Drop de 1,5 carat chacune et cinq bracelets tennis totalisant 22,5 carats.

Au Met Gala 2025, elle a de nouveau captivé l’assistance : 24 carats de diamants synthetiques Pandora illuminaient une robe signée Tory Burch. Un ear-cuff personnalisé, régulièrement immortalisé par les photographes, montrait combien ces gemmes pouvaient devenir la pièce maîtresse d’un look. Ces diamants provenaient d’ailleurs de sa tenue du Met Gala 2024, preuve que réutiliser ses joyaux est désormais tendance. À ses côtés, son fils Brandon Thomas Lee portait une broche assortie, créée avec les mêmes pierres recyclées.

Ces apparitions très médiatisées ont aussitôt inspiré une vague d’achats similaires : plusieurs bijoutiers confient avoir vu leurs stocks de diamants synthetiques personnalisables fondre en quelques semaines.

Les collaborations, moteurs de tendance

Acteurs et chanteurs s’associent volontiers aux marques pour lancer des collections exclusives, façonnées à leur image. Comme ils inspirent le grand public, ces partenariats dictent la mode à grande vitesse. Grâce au diamant synthetique, des acteurs comme Madestones bouleversent la joaillerie, offrant à chacun la possibilité de briller lors des grandes occasions avec une pièce unique.

Suivre la tendance revient donc à observer ces looks de tapis rouge… ou à inventer les siens. En clair, le diamant synthetique démocratise le luxe : chacun peut composer son propre bijou, en ligne ou en boutique, pour un prix souvent 30 à 40 % inférieur à celui d’un diamant extrait comparable. Pour rester dans le coup en 2025, il suffit de comparer les options, d’écouter son style et de laisser parler son imagination.